Experts: C’est le bon moment d’investir à Montréal

Investir Immobilier Montreal

2016 pourrait être une très grande année pour Montréal, car les experts du secteur prédisent une « renaissance » économique de la ville.

Pour la première fois depuis des années, on s’attend à ce que les investisseurs internationaux viennent en masse, étant donné que le climat de la ville en matière d’affaires se renforce.

Mais cela n’a pas toujours été ainsi: En termes de rivalité économique Montréal n’a pas été au coude-à-coude avec Toronto depuis les années 1960 et 1970.

L’investissement étranger dans l’immobilier est un secteur qui devrait sensiblement s’accroître.

En particulier dans le marché du condo, le faible taux d’investisseurs étrangers de condos de la ville est actuellement à la traîne en comparaison avec les autres villes du monde.

Malgré le manque de données précises et fiables sur la façon dont la propriété étrangère affecte le marché immobilier canadien, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) a récemment publié un rapport révélateur.

Il se trouve que le taux de propriété étrangère dans les 16 régions métropolitaines de recensement au Canada reste faible. À Montréal, les données ont révélé que la propriété étrangère au centre-ville a baissé de 6,9 ​​pour cent en 2014 à 4,9 pour cent en 2015. Dans toute la ville, seul 1,3 pour cent de condos sont détenus par des propriétaires étrangers.

Mais selon les économistes, les experts immobiliers et les autorités responsables du logement, Montréal est sur le point d’accélérer son économie. Et avec les nouveaux acteurs entrant sur le marché de Montréal, comme la luxueuse firme de condo de renommée mondiale Engel & Völkers, on s’attend à ce que la propriété étrangère de condos augmente.

« Maintenant c’est le bon moment pour commencer à investir à Montréal », a déclaré Silviu Ion, consultant chez McGill immobilier et courtier en immobilier pour Engel & Völkers. « Montréal apporte de vrais avantages, dont de nouveaux investissements dans la construction, la valeur de notre dollar canadien et nos bas taux d’intérêt. Nous voyons déjà une tendance des investisseurs qui identifie notre ville comme étant une opportunité ».

Il y a de plus grands signes qui indiquent cette « renaissance ». L’économie de Montréal aura augmenté de 2,1 pour cent d’ici la fin de 2015, selon le Conference Board du Canada. En 2016, ce chiffre devrait grimper à 2,3 pour cent.

Il a également prédit que le secteur manufacturier de Montréal continuera de se remettre cette année, avec une croissance de production attendue de 2,3 pour cent.

« Les perspectives économiques de Montréal s’améliorent. D’ailleurs, au cours des deux prochaines années, on s’attend à ce que la croissance économique dépasse la moyenne nationale, c’est un changement qui est bienvenu pour une région dont la croissance était à la traîne de la moyenne canadienne durant 22 des 25 dernières années », a déclaré Alan Arcand, directeur adjoint du Centre des études municipales.

Et ce n’est pas tout.

Le vice-président du Conference Board du Canada Glen Hodgson a récemment soutenu dans le Globe and Mail qu’après des décennies de retard économique, Montréal amorce un rebond positif.

Dans l’éditorial, intitulé « La renaissance économique attendue de Montréal » Hodgson a référencé un nouveau rapport d’évaluation comparative de l’Institut du Québec et de HEC Montréal. Il a comparé l’activité économique de Montréal, avec l’innovation, le capital humain, la qualité de vie et l’attrait des affaires ou encore la bienveillance à l’égard d’autres villes.

« La croissance du PIB est positive, la croissance du revenu disponible est forte et la productivité est en hausse, bien que les permis de construire aient récemment diminué », a écrit M. Hodgson. « Les données concernant l’emploi et le trafic de l’aéroport concordent avec celles des autres grandes villes. Ces indicateurs positifs dans l’ensemble aident la ville à récupérer une partie du terrain perdu ».

Tandis que la ville peut améliorer son produit intérieur brut, son revenu disponible ainsi que sa productivité par habitant, selon le rapport, la force indéniable de Montréal est sa qualité de vie, se classant au deuxième rang juste après Toronto. Montréal offre à ses résidents un environnement sécuritaire et de haute qualité, a soutenu M. Hodgson,

placée première en répartition des richesses, avec l’un des taux de criminalité les plus faibles ainsi qu’une population utilisant des modes de transport alternatifs.

D’ailleurs, le Guardian a récemment classé Montréal comme étant la sixième meilleure ville pour les étudiants.

Selon les experts Montréal est en pleine croissance. Comme toute ville, elle a de la place pour l’amélioration et la prochaine étape est de percer certaines questions spécifiques et d’identifier la façon dont le changement peut être réalisé. Mais comme Hodgson la déclaré, « la renaissance » de Montréal ne peut que bénéficier d’un tel exercice.

Ce navire est prêt à prendre le large. La seule question qui demeure maintenant est quels sont les investisseurs internationaux qui monteront à bord pour profiter de la balade.



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