COMMENT ENGEL & VÖLKERS VOIT L’AVENIR DE L’IMMOBILIER DE LUXE À MONTRÉAL COMMENT ENGEL & VÖLKERS VOIT L’AVENIR DE L’IMMOBILIER DE LUXE À MONTRÉAL
COMMENT ENGEL & VÖLKERS VOIT L’AVENIR DE L’IMMOBILIER DE LUXE À MONTRÉAL
Selon M. Groleau, les investissements nationaux et internationaux à Montréal vont continuer à croître au cours des prochaines années.
En tant que propriétaires de deux des agences immobilières les plus actives du Québec, Patrice Groleau et Debby Doktorczyk ont l’habitude d’être cités dans les médias.
Puisque Engel & Völkers a été classée comme meilleure agence de luxe de la province et McGill Immobilier représente près de 60 % des ventes de condos neufs à Montréal, Patrice Groleau est souvent sollicité pour des prédictions sur le marché immobilier.
« Après deux années phénoménales de ventes dans les nouvelles constructions, nous avons vu venir la pause cet été, avec beaucoup de gens en mode voyage. Mais maintenant, avec la rentrée scolaire, nous voyons déjà une hausse des inscriptions et des ventes en ligne « , déclare le courtier.
« Nous nous attendons à ce que la forte demande reprenne au second semestre 2023. Pour l’instant, une partie des clients attend encore un changement dans les titres de la presse pour passer à l’acte. Mais comme la demande de logements est bien supérieure à l’offre, ils vont devoir agir rapidement lorsque les choses reprendront, ce qui sera le cas. »
Selon M. Groleau, les investissements nationaux et internationaux à Montréal vont continuer de croître au cours des prochaines années, même si la loi interdisant l’achat de propriétés résidentielles par des non-Canadiens entrera en vigueur le 1er janvier 2023.
En effet, en tant que personnes qui viennent ici pour travailler et étudier, la grande majorité des acheteurs étrangers au Québec sont exemptés de la nouvelle loi, contrairement à ce qui se passe à Toronto et à Vancouver. En raison de l’immigration, il sera de plus en plus important pour les courtiers et les vendeurs de se concentrer sur tous les types d’acheteurs.
Et comme le français est la sixième langue la plus parlée au monde – et que le Québec est la seule option française dans les Amériques pour les étrangers francophones – l’attrait est énorme.
En tant que géant mondial du luxe disposant d’un réseau puissant, Engel & Völkers Montréal/Québec est parfaitement positionné pour tirer parti de cette tendance.
Fondée en Allemagne en 1977, l’agence internationale est l’une des rares à détenir une part de marché importante dans l’immobilier de luxe dans plusieurs pays. » Il faut la force d’un réseau tentaculaire ou même des racines, dans le cas d’Engel & Völkers. L’idée n’est pas d’être partout, mais partout où ça compte « , explique M. Groleau à propos de la force et de la croissance stratégique de la marque.
Avec 11 établissements dans la province, Engel & Völkers réalise présentement plus d’achats et de ventes que toutes les autres grandes agences immobilières de luxe du Québec réunies. Elle a également annoncé récemment qu’elle prévoyait d’ouvrir quatre nouveaux bureaux à Toronto, où elle a déjà trois antennes.
« Nous avons inauguré notre boutique de la Rive-Sud le 1er septembre, à la Place de la Gare dans le Solar/ QuartierDix30 et nous sommes actuellement en train de finaliser notre boutique de l’Ouest de l’île à Pointe-Claire », explique M. Groleau à propos de l’expansion locale de l’entreprise.
« Plusieurs acteurs majeurs de l’immobilier québécois sont de plus en plus présents dans la Ville Reine, il est donc logique que nous y fassions également notre marque. »
Quant à McGill Immobilier, l’agence que M. Groleau a cofondée avec sa femme et partenaire commerciale depuis 20 ans, Debby Doktorczyk, elle occupe une place spéciale dans son cœur. Ensemble, Groleau et Doktorczyk ont créé des agences qui ont une vision à long terme en ce qui concerne le développement de leurs courtiers.
En fait, ils investissent près de 33 000 $ par an dans chacun de leurs courtiers, qu’ils considèrent davantage comme des partenaires, ce qui contraste fortement avec de nombreuses autres agences.
» Quand j’ai commencé dans l’immobilier, il y avait près de 8 000 courtiers au Québec et aujourd’hui il y en a près de 17 000, ce qui est beaucoup trop. Surtout quand 50 % d’entre eux abandonnent dans l’année qui suit et que 90 % quittent après deux ans », explique le propriétaire de l’agence.
« J’appelle cela la « walmartisation » de notre secteur pour un profit maximum, où certaines agences ont des visions à court terme et considèrent les courtiers comme des citrons, dont il faut extraire des profits. Pour Debby et moi, l’immobilier est une question de passion avant la rentabilité, et c’est la clé de notre succès. Ce n’est pas la Ligue Nationale du Courtage Immobilier, c’est le Match des étoiles de la Ligue Nationale du Courtage Immobilier, c’est exigeant et ce n’est pas pour tout le monde. »
Actuellement, McGill Immobilier représente 76 % de tous les projets vendus par les principales agences spécialisées et 60 % des nouveaux condos. Pour l’avenir, M. Groleau espère que ses enfants poursuivront la tradition familiale et deviendront les nouveaux visages de l’immobilier de luxe au Québec.
Ensemble, Groleau et Doktorczyk participent également à diverses causes philanthropiques, notamment la Fondation du CHU Sainte-Justine et la Fondation du CHUM.
Pour plus d’informations sur Engel & Völkers, visitez evrealestate.com. Pour en savoir plus sur McGill Immobilier, visitez mcgillimmobilier.com.
