RÉCOLTER LE FRUIT DE SES EFFORTS

LES GRANDS BÂTISSEURS

RECOLTER LE FRUIT DE SES EFFORTS

RÉCOLTER LE FRUIT DE SES EFFORTS

Avec la pandémie, plusieurs ont mis la pédale de frein dans le milieu immobilier devant l’incertitude. Pas Patrice Groleau et Debby Doktorczyk, propriétaires des agences immobilières McGill Immobilier et Engel & Völkers, ni leurs équipes. Et après deux ans de labeur intense, le travail acharné porte ses fruits.

« Quand la pandémie est arrivée, on s’est assis et on s’est demandé ce qu’on allait faire », raconte Patrice Groleau, qui forme avec Debby Doktorczyk un couple en affaires comme dans la vie. Ceux-ci sont copropriétaires de l’agence McGill Immobilier et ont acheté les droits de franchise exclusive au Québec de la société allemande de vente et d’achat de propriétés de luxe Engel & Völkers il y a sept ans. Plutôt que de faire des mises à pied, ils ont décidé de se mettre sur le mode expansion. « On n’a jamais autant travaillé », confie-t-il.

Cette décision audacieuse aura été payante : avec une équipe combinée de plus de 200 personnes, McGill Immobilier est passée de 25 % des parts de marché dans la région de Montréal avant la pandémie à 50 %. Depuis plus de 15 ans, c’est 12 500 appartements neufs en copropriété qui ont été vendus par McGill immobilier, pour plus de 5 milliards de dollars en valeur totale. L’agence vend aujourd’hui des propriétés sur 33 projets immobiliers.

À travers le réseau d’Engel & Völkers pour les Amériques, la franchise québécoise est pour une quatrième année d’affilée première en Amérique sur les plans du nombre et du volume de transactions, et même numéro un mondiale pour la troisième année de suite.

INVESTIR DANS UNE ÉQUIPE PASSIONNÉE
McGill immobilier se distingue d’abord par son équipe, qui compte 200 employés, incluant Engel & Völkers. Le propriétaire des deux agences explique sélectionner soigneusement ses courtiers, qui doivent avoir une certaine expérience, dont il prend ensuite
soin et dans lesquels il investit.

Pour les courtiers, faire partie de cette équipe passionnée signifie avoir accès à des outils et à une structure qui facilite leur travail, tout en pouvant compter sur la crédibilité de l’agence. « On a juste une réputation, et ça nous a pris 20 ans à la bâtir; l’immobilier, c’est un village, les réputations se font lentement et se brisent rapidement, c’est pourquoi nous devons avoir de la rigueur dans notre travail », résume M. Groleau. L’entreprise traite en retour ses employés aux petits oignons : formations, accès à la télémédecine, activités, équipe de soutien. « On est vraiment une grande famille », insiste M. Groleau.

« La beauté chez McGill immobilier, c’est que les actionnaires, c’est ma conjointe et moi, contrairement au modèle traditionnel qu’on connaît de fonds d’investissement, qui a des horizons de rentabilité à court terme », croit M. Groleau. Les associés adoptent ainsi une vision à plus long terme, où des projets diversifiés permettent d’équilibrer le portefeuille global. « On n’est pas sur un mode de démarrage d’entreprise. On ne se voit pas vendre, on veut que nos enfants se joignent à nous s’ils le veulent. Au fond, on a créé l’utopie de l’agence qu’on aurait voulu avoir quand on était courtiers », raconte M. Groleau, qui est prêt à prendre des risques pour des projets qui le passionnent.

DES RÉSULTATS EN RETOUR

Résultats ? L’agence qui fut dans les premières à se spécialiser dans la vente de projets immobiliers au Québec se démarque de ses concurrents, en mettant l’accent sur le service client. La vente avec un courtier assure par ailleurs au client une certaine tranquillité d’esprit, comme auprès de tout professionnel avec une licence et un code de déontologie à respecter.

L’agence immobilière est tout aussi sélective pour ses projets. « Les promoteurs nous soumettent leurs projets, et on en refuse pour toutes sortes de raisons, soit pour des raisons éthiques ou de vélocité (la demande n’est pas là) », explique M. Groleau. Et pour les promoteurs, faire affaire avec l’équipe McGill Immobilier/Engel & Völkers est une sorte de police d’assurance : « Si on n’est pas capables de vendre, personne ne le pourra », avance-t-il.

SE POSITIONNER SUR LE MARCHÉ DU LUXE

La passion et l’authenticité du couple leur ont également permis d’obtenir la franchise québécoise d’Engel & Völkers pour 36 ans, la plus longue accordée jusqu’ici. « Le président a fait le choix d’aller avec nous parce qu’il savait qu’il prendrait plaisir à collaborer avec nous et qu’en appliquant la même rigueur qu’on l’a fait avec McGill Immobilier, ça ne pouvait que fonctionner », raconte M. Groleau. Une onzième boutique immobilière ouvrira d’ailleurs prochainement dans l’Ouest-de-l’Île.

La marque a un bel avenir devant elle et multiplie les collaborations, comme celle avec les champagnes Dom Pérignon. « On est toujours dans le petit plus, la différenciation, pour renforcer la marque. C’est un outil pour les courtiers », explique M. Groleau.

UN AVENIR LUMINEUX

Après s’être spécialisé dans les projets immobiliers, puis avoir investi le marché des résidences de luxe, McGill Immobilier veut maintenant conquérir le milieu commercial. « On a le trifecta : haut de gamme, projet, commercial. Ça a surpris le milieu », confie M. Groleau. Précurseure, l’agence espère ainsi imposer son rythme à l’industrie : « L’OACIQ [Organisme d'autoréglementation du courtage immobilier du Québec] veut s’attaquer à ce milieu, qui est un peu le Far West. Nous, on n’a pas attendu de se faire imposer des règles, on est allés plus loin dans les exigences », affirme M. Groleau.

Parce que, malgré la pandémie, M. Groleau est persuadé que les centres-villes ont un bel avenir devant eux : « Il va y avoir un retour à la ville; plusieurs entreprises réalisent que le télétravail n’est pas viable. »

Montréal, métropole francophone avec une qualité de vie incomparable, tirera son épingle du jeu et attirera de plus en plus d’immigrants. « Ça va se répercuter sur l’immobilier », souligne M. Groleau.

La qualité du travail des promoteurs et des architectes d’ici s’exportera de plus en plus, et McGill Immobilier sera au rendez-vous.
Déjà, plusieurs promoteurs montréalais se transportent dans la ville de Québec. « C’est sûr qu’on risque de les suivre, c’est dans la logique des choses », entrevoit M. Groleau, qui croit fermement en un avenir radieux pour McGill Immobilier.

L’IMPORTANCE DE REDONNER

« On réalise la chance qu’on a d’évoluer dans notre domaine. On a été chanceux, c’est une obligation morale de redonner », souligne Patrice Groleau. McGill Immobilier est ainsi le commanditaire principal du Bal de Sainte-Justine depuis plusieurs années et un commanditaire majeur de la grande campagne du CHUM, de même que de la Fondation du collège Jean-Eudes. Patrice Groleau, qui siège également au conseil d’administration de la fondation du CHUM, souligne l’importance de redonner à sa communauté. « Tous nos courtiers soutiennent nos fondations ou leurs propres fondations. On est très impliqués en philanthropie », conclut-il.
DEBBY DOKTORCZYK ET PATRICE GROLEAU, COPROPRIÉTAIRES DE L’AGENCE MCGILL IMMOBILIER



Laisser une réponse


Title X
[  INSCRIVEZ-VOUS!  ]    VIP + LANCEMENTS + OFFRES EXCLUSIVES + INFOS / PRIX / PLANS